Les programmes des anciens Congrès européens sont disponibles sur le site du Réseau européen des Sociétés d'Analyse et de Théorie musicale (EuroT&AM).
9e Congrès Européen d'Analyse Musicale, Strasbourg, 28 juin – 1er juillet 2017
Vidéos de conférences plénières :
• Xavier Hascher et Nathalie Hérold, Welcome Address and Introduction
• Marie-Noëlle Masson et Jean-Pierre Bartoli, L’analyse musicale, une discipline autonome ?
• Sémir Badir, La musique parmi d'autres
• Iwona Lindstedt, Józef Michał Chomiński’s Concept of Sonoristic Harmony
• Stefan Rohringer, Frédéric Chopins Prélude a-Moll op. 28, 2 – eine metapherntheoretische Perspektive
Les Actes du colloque sont en cours de préparation.
8e Congrès Européen d'Analyse Musicale, Leuven 2014
Sessions proposées par la Sfam (cliquez sur le titre pour lire les détails) :
• Forme/structure et continuité/discrétisation : quels principes pour l’analyse musicale aujourd’hui ?
L’analyse musicale est la résolution d’une structure musicale en éléments constitutifs relativement plus simples, et la recherche des fonctions de ces éléments à l’intérieur de cette structure. Dans un tel processus, la « structure » peut être une partie d’une œuvre, une œuvre en entier, un groupe ou même un répertoire d’œuvres, relevant d’une tradition écrite ou orale.Au-delà de la simple description du fait sonore, l’analyse musicale consiste, selon Bent, à identifier des unités constitutives et à déterminer leur rôle et leur articulation au sein de « structures » musicales. Cette notion de structure est envisagée d’une façon relativement différente par Schenker, par exemple lorsqu’il écrit que :
(Ian Bent et William Drabkin, L’analyse musicale : histoire et méthodes, trad. fr. Annie Cœurdevey et Jean Tabouret, Main d’Œuvre, [Nice], 1998, p. 9 ; 1e éd. 1987 sous le titre Analysis).
L’arrière-plan, en musique, est représenté par une structure contrapuntique que j’ai appelée la structure fondamentale. [...] La totalité se réalise dans la structure fondamentale : c’est celle-ci qui s’inscrit sur le front de l’œuvre en tant qu’entité ; [...] c’est en elle que repose la perception du tout, la résolution de tous les morcellements en une unité fondamentale.Dans la théorie schenkérienne, la structure ne constitue pas « une partie d’une œuvre, une œuvre en entier, un groupe ou même un répertoire d’œuvres » destinés à être discrétisés, mais le résultat d’une opération analytique qui s’attache, entre autres, à rendre compte de la « forme » musicale dans sa continuité.
(Heinrich Schenker, L’Écriture libre, vol. 1, trad. fr. Nicolas Meeùs, Mardaga, Liège, 1993, p. 20-21 ; 1e éd. 1935 sous le titre Der freie Satz)
• La théorie schenkérienne de la forme