En 1989, elle a été à l’initiative du premier Congrès européen d’Analyse musicale à Colmar, devenu le modèle de la série de congrès EuroMAC (European Music Analysis Conference) organisés au niveau européen et se donnant pour objectifs de rapprocher les chercheuses, chercheurs, praticiennes et praticiens de la discipline et de promouvoir l’innovation méthodologique.
La SFAM a joué un rôle déterminant dans la fondation de plusieurs sociétés sœurs dans différents pays d’Europe. Elle contribue désormais à l’institutionnalisation pérenne d’un réseau européen des sociétés d’analyse et de théorie musicales engageant l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Croatie, la France, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne, le Royaume-Uni, l’Espagne, le Portugal, la Russie et la Serbie.
Un bulletin de liaison à destination des adhérents et adhérentes de la SFAM assure la circulation des informations sur la vie de la société. Après avoir été à l’origine de la fondation de la revue Analyse musicale, la SFAM soutient activement la revue papier Musurgia et la revue en ligne Musimédiane.
Communiqué adopté le 2 mars 2022 par le conseil d’administration de la Société française d’analyse musicale :
« La SFAM, en tant qu’institution, condamne fermement l’agression du Président Poutine contre l’Ukraine, pays souverain et indépendant. Elle se voit contrainte de suspendre toutes les actions et tous les projets en cours qui impliqueraient la Société russe de théorie musicale (OTM), en tant qu’institution au sein du réseau de l’EuroT&AM. Cela n’invalide en rien les échanges et les travaux engagés entre chercheurs à titre individuel, quels qu’ils soient. »
Communiqué adopted on March 2, 2022 by the Board of the French Society of Musical Analysis:
“SFAM, as an institution, strongly condemns President Putin’s aggression against Ukraine, a sovereign and independent country. The Society is forced to suspend all actions and projects in progress that would involve the Russian Society of Music Theory (OTM), as an institution within the EuroT&AM network. This in no way invalidates any exchanges and work undertaken by individual scholars.”