Titre : Penser la phrase et la forme musicales dans la musique française d’avant 1870
Date : vendredi 10 novembre 2023, 17h-19h (France) / 12h-14h (Québec)
Lieu : par visioconférence, sur inscription (lien de connexion transmis par courriel)
Langue : français
Organisation : Jean-Pierre Bartoli et Sylvain Caron
Institutions partenaires : Société Française d’Analyse Musicale (SFAM) et Observatoire Interdisciplinaire de Création et de Recherche en Musique (OICRM)
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LIEN VERS LA VIDÉO DE L’ÉVÉNEMENT
En raison des droits d’auteurs, la vidéo de l’événement est consultable exclusivement sur le site YouTube : Lien vers la vidéo
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PROGRAMME ET INSCRIPTION
Cette rencontre comportera trois brèves interventions sur la question des méthodes d’approche de la forme musicale au XIXe siècle et tout particulièrement dans le cas de la musique française pour laquelle les outils académiques paraissent souvent inadaptés. Chaque présentation sera suivie d’une discussion collective sous forme de table ronde. Trois témoignages seront ainsi présentés par les intervenants sur fond de retour d’expérience.
Cette rencontre vise à créer trois larges moments de discussion afin de confronter les idées et de faire le point sur le sujet invoqué. La réflexion commune ainsi amorcée sera, nous l’espérons, fructueuse et pleine de perspectives pour des débats et recherches futures.
La séance sera modérée par Marc Rigaudière (Université de Reims-Champagne Ardennes, SFAM).
- François de Médicis (Université de Montréal, OICRM), Défi de l’adaptation de la théorie des fonctions formelles de William Caplin à l’étude de la musique romantique
Cette communication offre quelques exemples de transposition de la théorie des fonctions formelles de William Caplin illustrés par le répertoire romantique. À partir d’une réflexion épistémologique sur certains concepts capliniens, les fonctions de « début » en l’occurrence, il est possible de les concevoir de manière radicalement différente (en en prenant le contrepied), pour mieux les adapter au répertoire visé.
- Muriel Boulan (Sorbonne Université, SFAM), Identités formelles de la symphonie française avant 1870 : repousser ou réinterpréter les cadres
Si le développement de la pensée cyclique constitue en France un tournant majeur dans l’évolution de la forme symphonique, nombreuses sont les propositions qui, de Reber à Saint-Saëns, s’émancipent dès les années 1840 d’une voie tracée par l’héritage beethovénien. Cette intervention propose de mettre en valeur quelques stratégies spécifiques au corpus français et d’interroger les problématiques qu’elles suscitent, en regard des écrits d’époque comme des outils contemporains, forgés avant tout sur un corpus germanique.
- Clotilde Verwaerde (Université Paris 8, SFAM), Sortir du cadre induit par la forme poétique : le cas de la romance française
Dès ses débuts, la romance vocale est indissociable ou presque de l’agencement par strophes qui caractérise « ce petit Poëme du même nom, divisé par couplets » (Rousseau, Dictionnaire de musique, 1768). La forme strophique s’impose donc, ne tolérant guère qu’une exception : celle d’une alternance de modes – et de mélodies le plus souvent – entre strophes paires et impaires. À cet impératif s’ajoute la présence fréquente d’un refrain textuel, souvent placé en fin de strophe. Cette intervention vise à montrer de quelles façons les compositeurs cherchent très tôt à se libérer de ce carcan formel pourtant érigé en principe absolu par Thiébault en 1813 et d’autres à sa suite.
Deux brèves interventions complémentaires, si le temps le permet, pourront être proposées par Pauline Amar (Sorbonne Université, SFAM) et Jean-Pierre Bartoli (Sorbonne Université, SFAM), sur la question des modèles vocaux et des archétypes formels berlioziens.
Inscription sur demande avant le 6/11/2023 à l’adresse contact@sfam.org, en indiquant vos nom, prénom et affiliation (membre SFAM à jour de sa cotisation ou membre OICRM). Le lien d’accès à la séance en ligne sera transmis par courriel la veille de l’événement.
La rencontre sera enregistrée et publiée sur la chaîne YouTube de la SFAM.