Les musiques électroacoustiques ne cessent, depuis 50 ans, de remettre en cause les habitudes de l’analyse. Beaucoup de musiques, dans le monde, ne sont pas notées. Beaucoup d’autres, surtout parmi les musiques dites contemporaines, ne s’appuient sur aucun « système » balisé par une tradition. La musique électroacoustique cumule les deux handicaps : ni partition ni système.
Dans le prolongement des travaux de Pierre Schaeffer sur la notion d’objet sonore, l’équipe du laboratoire de Musique et Informatique de Marseille (MIM) s’est orientée, depuis une dizaine d’années, vers la définition d’un outil d’analyse musicale basé sur l’écoute : les Unités Sémiotiques Temporelles (UST).
1. Sur les rapports entre approches schenkeriennes, grammaires chomskiennes et théories génératives de la musique Nicolas Meeùs (PLM, Université Paris IV), « La théorie schenkérienne : une théorie sémiotique générative…